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Wood Agency, nouveau distributeur de marques émergentes


L’étoile montante portugaise Berg Outdoor distribuée en France

Savoie Mont Blanc Nordic joue la carte du bien-être

Le bonus VAE réduit à peau de chagrin

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Certes, le gouvernement avait annoncé qu’il réduirait le champ du bonus VAE mais on ne s’attendait pas un à tel tour de vis ! En effet, le « nouveau bonus VAE complète le montant de l’aide allouée par une collectivité locale sans jamais lui être supérieur », précise le décret, et reste limité à 20 % du coût d’acquisition TTC dans la limite de 200 euros… En clair, même non imposable, une personne qui n’habite pas dans une commune qui soutient financièrement l’achat d’un VAE n’en bénéficiera pas. Autant dire que le nombre de bénéficiaires risque de se réduire à peau de chagrin… « L’aide n’est pas suffisante pour inciter les populations ciblées à acheter un VAE et elle exclut les travailleurs pauvres mais imposables », analyse Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de la bicyclette (Fub). Autre critique des « pro vélo » à l’égard du nouveau dispositif : en conditionnant l’aide au cumul de critères de revenus et de territorialité, il risque de rompre l’égalité entre les citoyens, le montant de l’aide dépendant du dispositif adopté (ou non) par chaque commune…

La rançon du succès

Avec plus de 175 000 aides à l’achat payées en 2017 et sans doute plusieurs dizaines de milliers de demandes éligibles toujours dans le tuyaux – on parle d’un total de plus de 200 000 aides au titre de l’exercice  – soit quasiment le double de ce qui avait été envisagé initialement, « Le système du bonus VAE a sans doute été dépassé par son succès, admet un proche du dossier. Il est toutefois regrettable d’arrêter une mesure qui, en moins d’un an, a favorisé l’essor de la filière sans lui donner le temps de se structurer et a permis de faire revenir au vélo des populations qui ne le pratiquaient plus. » Et si la mesure a coûté plus que prévu, ses défenseurs soulignent que les montants en jeu sont sans comparaison avec ceux des aides à l’achat de deux ou trois roues électriques, nettement supérieures à celle des VAE sans faire l’objet d’aussi sévères restrictions.

L’enjeu du Plan vélo

Du côté des organisations soutenant l’usage du vélo, c’est évidemment la déception. Ainsi, le Club des villes et territoires cyclables « regrette que les nouvelles modalités du bonus VAE ne prennent pas en compte les préconisations du groupe de travail des Assises de la mobilités qui s’est prononcé pour le maintien du bonus VAE2 ». Le Club cite la mesure 10 du rapport, qui demandait une « prime universelle à l’image dube celles mises en place pour les voitures et scooters électriques », calculée à l’identique pour tous les véhicules et étendue aux vélos cargo sans assistance électrique et aux VAE utilitaires à assistance électrique.

Pour la Fub, Olivier Schneider, interrogé à chaud par Filièresport, affichait une position d’ouverture : «  À titre personnel, je reste favorable au premier bonus vélo mais une politique cyclable ne se limite pas à ce type de mesure, explique-t-il. J’ai envie de dire au gouvernement : si on oublie le bonus VAE, que mettez-vous à la place ? Notre enquête Parlons vélo montre que les gens attendent de vraies pistes cyclables et des parkings à vélo sécurisés. Nous proposons un plan d’investissement de 200 millions d’euros pour le vélo. » Une revendication qu’il entend bien mettre en avant dans le cadre du futur nouveau Plan vélo en cours d’élaboration… Dans un communiqué publié le 5 janvier, la Fub réaffirmait tous les arguments en faveur d’un bonus VAE généreusx (cliquez ici pour consulter l’infographie) , et affichait son espoir que, malgré «signal inquiétant » envoyé par le gouvernement, « la stratégie de mobilité que le Gouvernement présentera en février 2018, comportera bien un plan vélo sincère, assumé et financé. »

Olivier Costil

« Le cuir reste un matériau de référence sur le marché du sport »

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Simon Yarwood

Malgré la concurrence des synthétiques, le cuir a encore de beaux jours devant lui. C’est l’avis de Simon Yarwood, directeur général de World Trades Publishing, éditeur des magazines professionnels World Leather, World Footwear et World Sports Activewear. Intervenant au 3è World Leather Congress 2017 qui s’est tenu fin août dernier à Shanghai, Simon Yarwood livre à Filièresport sa vision de l’avenir du cuir dans le sport.

Filièresport : Quelle est l’image du cuir sur le marché du sport ?

Simon Yarwood : Le cuir, certes, n’y a plus la place qu’il avait. La première raison est économique : les synthétiques, hydrocarbonés notamment, coûtent moins cher et les sources d’approvisionnement sont plus abondantes. Au total un milliard de mètres carrés de cuir « fini » sont produits dans le monde par an. La quantité de plastique que les fabricants de matériel et les marques essaient de faire passer pour du cuir serait 50 fois plus importante ! Est-ce seulement une question de coût ? Non, car les qualités du cuir sont uniques. C’est une matière à forte valeur ajoutée. Mais sur le marché du sport, il y a un vrai défi à relever car les marques veulent alléger à tout prix leurs produits. L’enjeu des producteurs de cuir est d’aider leurs clients à atteindre ces poids réduits tout en étant capables de conserver la beauté, la souplesse, l’aspect naturel, la durabilité et les qualités environnementales du cuir.

Le cuir peut-il s’adapter à ces nouvelles exigences ?

Du chemin a déjà été parcouru : les chaussures de foot en cuir de Just Fontaine – avec lesquelles il a établi le record historique de 13 buts marqués lors de la Coupe du Monde 1958 en Suède – pesaient 352 grammes chacune. C’était le modèle « F 181 » d’Adidas. Le modèle « Adizero 99g », notamment porté par le joueur du Bayern David Alaba pendant l’Euro 2016 en France pesait 3,5 fois moins !

L’image du cuir est-elle différente dans le sport et dans la mode ?

Les grandes maisons de mode savent que si elles veulent continuer à faire payer aux consommateurs des centaines d’euros pour un sac à main, le sac doit être de la plus haute qualité possible, et qu’il soit donc en cuir. Il y a deux ans le Financial Times a demandé à Prada quel était le coût du cuir pour un sac : c’était entre 90 et 100 €, une belle somme certes, mais il s’agissait d’une peau de veau français tannée en Toscane. En fait, cela ne représentait que 4,3 % du coût total du sac ! Prada dépense infiniment plus en marketing et en publicité, mais ni l’un ni l’autre ne rendent le sac plus beau pour autant…

Le cuir est une matière naturelle. Est-ce une matière écologique ?

Bien sûr. Quelque 250 millions de peaux arrivent chaque année sur le marché du cuir, parce que les industries de la viande et laitières envoient les animaux à l’abattoir. Si nous avions à choisir entre envoyer ces 250 millions de peaux à la décharge ou demander aux tanneurs de les transformer, quelle serait la décision la plus écologique ?

L’industrie du tannage est-elle si vertueuse ?

Les meilleurs tanneries du monde mènent aujourd’hui des politiques environnementales strictes qui incluent le recyclage des produits chimiques utilisés et le traitement des eaux usées, la transformation des déchets en énergie avec au bout du compte une production « zéro déchet ».

Que pensez-vous de la campagne Detox de Greenpeace. L’industrie du cuir risque-t-elle d’être une cible pour les écologistes ?

Greenpeace fait un travail remarquable en sensibilisant toutes les entreprises au respect de l’environnement. Le cuir est depuis longtemps dans la ligne de mire des militants écologistes. C’est pour cela que nous avons lancé le prix “Tannery of the Year” destiné à promouvoir les tanneurs responsables. Bien d’autres entreprises dans différents secteurs devraient suivre cet exemple !

Les revendications des consommateurs vegan pour un “green leather” sont-elles réalistes ?

Le cuir est intrinsèquement « vert ». C’est une industrie de recyclage vieille de plus de 5000 ans ! Pourquoi les vegan continuent-ils à utiliser le mot tant honni par eux alors qu’il s’agit en fait de purs synthétiques ?

Le cuir a-t-il un futur sur le marché du sport ?

Les athlètes et les sportifs n’hésitent pas à vanter et défendre l’héritage et la tradition : c’est excellent pour le cuir ! Il y a dix ans, les autorités ont essayé d’introduire des ballons en composite dans le championnat de la NBA. Les joueurs ont protesté. Jusqu’à ce jour, des sociétés comme Molten ou Spalding utilisent encore et toujours des cuirs pleine fleur pour la plupart de leurs ballons, approuvés par la FIBA.

Le cuir pourra-t-il rivaliser avec les matériaux à haute performance ?

Les meilleurs tanneurs essayent en permanence de répondre aux attentes changeantes des consommateurs. Outre l’allégement du cuir, des recherches prometteuses sont en cours pour ajouter des fonctionnalités nouvelles aux propriétés naturelles du cuir comme la résistance à l’eau, des propriétés antimicrobiennes ou la respirabilité.

Propos recueillis par Dominique Demoinet Hoste

 

Un regroupement majeur entre grandes marques du surf

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Boardriders Inc., le groupe propriétaire des marques outdoor et lifestyle Quiksilver, Roxy, et DC Shoes, a annoncé aujourd’hui la signature d’un accord pour acquérir l’intégralité des actions de Billabong International Ltd. (ASX:BBG).

Le groupe Boardriders associé à Billabong devient ainsi le leader mondial de l’Action Sport avec plus de 7,000 revendeurs répartis dans plus de 110 pays, une plateforme d’ecommerce disponible dans 35 pays, et plus de 630 magasins dans 28 pays. Cette acquisition permet d’intégrer des marques emblématiques comme Billabong, RVCA, Element, VonZipper, et Xcel venant s’ajouter à celles du groupe Boardriders. Le nouveau groupe aura ainsi “une activité très diversifiée et proposera à tous les passionnés des sports de glisse des lignes de produits innovants et de nombreux événements fédérateurs. Ce rapprochement permettra également de renforcer les partenariats avec nos clients professionnels et les fournisseurs, et d’investir davantage dans les marques et dans l’industrie de l’action sport en général“, précise un communiqué.

Pierre Agnes président du groupe

A l’issue de la transaction, Dave Tanner, actuellement managing director d’Oaktree et chief turnaround officer de Boardriders, deviendra chief executive officer (CEO) de Boardriders. Pierre Agnes, actuellement CEO de Boardriders, deviendra président de Boardriders. Il conservera son siège au conseil d’administration et participera activement à l’intégration des deux groupes. Dave Tanner explique : “ Le rapprochement de ces deux acteurs majeurs de l’Action Sport, incluant un large portefeuille de marques iconiques dotées d’un héritage puissant dans le surf, le snow et le skate, est très excitant pour nous tous qui partageons la passion des sports de glisse. Nous ferons tout pour préserver l’autonomie, la créativité et la culture unique de chacune des marques tout en mettant en place notre savoir-faire opérationnel pour accélérer leur croissance à l’échelle globale. ” Avec l’appui de Oaktree Capital Management, le groupe Boardriders a amélioré ses performances opérationnelles et financières depuis le début de son redressement en février 2016. Le groupe a rationnalisé sa distribution et sa structure de coûts, repensé le développement de ses produits, et investi dans une série d’initiatives pour redynamiser les marques et le développement de l’ecommerce. Ce redressement réussi offre à présent l’opportunité pour les marques du groupe Billabong et d’intégrer la plateforme globale de Boardriders afin d’accélérer leur croissance.

À Annecy,le Parc des Glaisins en mouvement

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L’Annecy Base Camp OSV, ouvert fin 2017 dans le Parc des Glaisins

Vitrine des marques de sports de nature avec ses nombreux show.rooms professionnels et sièges sociaux, le parc d’activité des Glaisins, à Annecy-le-Vieux, se renforce encore avec l’arrivée d’une pépinière OSV et l’édification d’un nouveau programme de bureaux dédié aux entreprises de sport.  

Article paru dans le magazine Filièresport n°52 (7 500 signes)


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A Metz-Tessy, Salomon étend son terrain de jeu

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En octobre, Salomon (groupe Amer Sports) a officialisé le rachat au Conseil départemental de la Haute-Savoie d’un bâtiment de 1 760 m2 sur son site à Metz-Tessy, à côté d’Annecy (74). Cette acquisition intervient à un moment où l’Annecy Design Center (ADC), siège du groupe, a atteint sa capacité maximale avec 1 000 collaborateurs (dont 74 embauchés en 2016 et 250 ces cinq dernières années) sur 33 500 m2. « Nous devons préparer notre développement pour les dix prochaines années », a confirmé Jean-Marc Pambet, président de Salomon. Ce bâtiment, racheté pour un montant de 1,5 million d’euros, fera l’objet d’importants travaux pour être remis aux standards de l’entreprise. Cette extension permettra de réorganiser l’ensemble des bureaux de l’entreprise.


Les marques, innovations et tendances à ne pas manquer sur Asap Annecy

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Avant de se retrouver autour du cocktail dinatoire à l’Impérial Palace d’Annecy, les détaillants découvriront  le défilé « nouvelle formule » d’Annecy Showroom Avant Première (Asap), le rendez-vous de découverte des collections textiles automne-hiver 2018-19. Ce défilé « déstructuré » descendra du podium pour investir la foule des convives, permettant aux 500 détaillants invités d’observer au plus près une centaine de silhouettes, réalisées avec les vêtements qu’ils auront pu découvrir toute la journée à l’Espace Rencontre et dans les show-rooms des Glaisins, ainsi que du Parc Altaïs d’Annecy. Filièresport lève le voile sur les les 15 nouvelles marques présentes, les nouveautés et les tendances.

 


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Kering se retire de Puma sur la pointe des pieds

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En quête d’un repreneur pour Puma depuis des années, le groupe Kering a trouvé une solution lui permettant de préparer sa sortie. Le 11 janvier 2018, le conseil d’administration de Kering a en effet proposé à l’unanimité de soumettre à ses actionnaires le projet de distribuer en nature 70% environ du total des actions Puma en circulation, sachant que le Groupe en détient actuellement 86,3%.

A l’issue de l’opération, Kering conserverait environ 16% des actions Puma en circulation. Artémis, qui détient 40,9% du capital de Kering, deviendrait un actionnaire stratégique de long terme de Puma avec une participation d’environ 29%. Le flottant de Puma atteindrait environ 55%.  « L’attractivité de Puma auprès des investisseurs devrait fortement augmenter grâce à ce volume plus importante de flottant et de transactions. Kering et Artémis resteraient néanmoins d’importants partenaires et actionnaires, ce qui prouve qu’ils ont confiance dans notre stratégie et qu’ils croient aux succès futurs de Puma », communique Bjørn Gulden, le directeur général de Puma, dont la stratégie de relance de la marque commence à porter ses fruits.

Actionnaire minoritaire significatif

Le projet permettrait à Kering de renforcer son statut de pure player du luxe, avec un niveau de profitabilité accru.  François-Henri Pinault, PDG de Kering, précise : « Cette opération permettrait à nos actionnaires de bénéficier directement de la création de valeur future de Puma. Nous sommes fiers d’avoir accompagné le redressement de la marque (…). Puma est idéalement positionnée pour générer une croissance significative, menée par une équipe dirigeante talentueuse et passionnée. Le soutien d’Artémis, qui deviendrait son principal actionnaire, et de Kering, en tant qu’actionnaire minoritaire significatif, reflète leur confiance dans la capacité de l’entreprise à continuer d’atteindre ses objectifs stratégiques et financiers. » La transaction est soumise à l’approbation des actionnaires de Kering SA qui se réuniront pour leur assemblée générale ordinaire le 26 avril 2018.

Un nouveau directeur pour la marque Adidas en France

Franck Piccard : « La question climatique est la pierre angulaire de notre métier »

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Franck Piccard a ressorti ses médailles de Calgary pour les 30 ans de son sacre olympique.

En marge de la présentation de ses gammes ski 2018-19 aux Saisies (73), Rossignol a invité Franck Piccard (qui vit dans la station savoyarde) à fêter, en présence de quelques journalistes, les 30 ans de ses victoires olympiques à Calgary (médaille d’or de Super G et médaille de bronze en descente). Une célébration sans façons, bien dans le style du champion olympique, qui a évoqué avec modestie et clairvoyance quelques souvenirs et a accordé pour l’occasion une interview à Filièresport. Il y partage non seulement les émotions du passé mais aussi ses opinions sur les actuels enjeux de l’économie de la montagne, dont il est partie prenante en tant que commerçant des Saisies… Et affirme des positions fortes qui ne manqueront pas de faire débat  !

Quels sentiments vous inspire ce trentenaire de vos médailles olympiques à Calgary ?

Mes médailles de Calgary sont à ranger dans la catégorie des souvenirs longtemps oubliés. Leur valeur a été longtemps occultée par Albertville, qui a été un moment très marquant pour moi, avec une une énorme pression, les fortes attentes du public et du sport français… Il a fallu que quelqu’un m’envoie, l’an dernier, une petite photo du téléski de Nakiska qui permettait d’accéder aux derniers mètres de la descente de Calgary, en me demandant si cela me rappelait quelque chose, pour que je me replonge dans les archives et que cela réveille mes souvenirs. La descente et le Super-G ont vraiment été de gros moments ! Ces exploits restent pourtant une rigolade par rapport aux performances des skieurs d’aujourd’hui. Mais il faut voir de ce l’on mettait aux pieds à l’époque…

Diriez-vous qu’un monde sépare le matériel de l’époque et celui d’aujourd’hui ?

Les tracés ont évolué comme le physique des skieurs et le matériel aussi, forcément. Nous avions des skis droits, pour arriver à les faire tourner fallait se lever de bonne heure ! Les skis se sont raccourcis, sont devenus paraboliques, ont été dotés de systèmes d’absorption des vibration, de répartition de charges, de respect du mouvement du ski… J’avais oublié tout ça. Les skis d’aujourd’hui sont ceux dont on rêvait à l’époque. En contrepartie, le ski est devenu un sport très très exigeant. Il faut être à 100 % pour sortir un résultat. Ce qui fait la différence, c’est mental.

Constatez-vous la même évolution en ski nordique, que vous pratiquez aujourd’hui, comme membre de l’équipe professionnelle Gel Rossignol ?

Je vois d’année en année l’évolution de ce matériel vers une meilleure accroche, de la légèreté, une restitution du mouvement. Mais je n’en ai pas une perception aussi précise car je ne le pratique pas au même niveau. Quoiqu’il en soit, l’arrivée du skating, la discipline que je pratique, a augmenté l’intérêt pour cette discipline.

Comment avez-vous géré votre après carrière ?

Je suis d’abord passé par une phase d’exorcisme au micro d’Eurosport aux côtés du  journaliste Alexandre Pasteur. J’ai fait dix ans, jusque 2006, jusqu’à l’avènement d’Antoine Dénériaz, un de mes meilleurs souvenirs au micro. Dix ans à raconter et faire vivre le ski, tout était à faire, ce sport était très mal connu. Expliquer pourquoi un skieur va plus vite parce qu’il passe à tel endroit plutôt qu’un autre, c’était important. Ça m’a vraiment permis de tourner la page tranquillement, puis je me suis occupé de l’office du tourisme, de mise au point de matériel de compétition, avant de reprendre le magasin de mes parents en 2000 et ainsi, de devenir chef d’entreprise.

« Les clients des stations sont-ils réellement demandeurs de 175 kilomètres de pistes alpines au lieu de 80 ?  »

La montagne française sort de trois années avec des déficits de neige en début de saison. La météo explique-t-elle tous les problèmes ?

La météo de chaque saison explique en grande partie les choses. J’ai connu mes parents faire ce métier avec presque toujours de la neige dès le mois de novembre, rarement des difficultés en début de saison. Depuis quatre ans, ce n’est plus le cas. La question climatique est la pierre angulaire de notre métier. L’actuelle course l’escalade au canon neige et à l’artificiel me paraissent pas démesurées. On se doit de réfléchir différemment.

Pourtant, les massifs français sont moins équipés en neige de culture que ceux d’Autriche et d’Italie ?

Mais ils le font différemment. Ils n’ont pas fait les mêmes choix stratégiques de développement des stations que nous. En Autriche, il y a très peu de stations d’altitude, la plupart sont des villages de bas de vallée complétés par des gros porteurs pour acheminer les skieurs vers les alpages. La Suisse est exactement dans le même cas, l’Italie en partie aussi. Aujourd’hui, notre expérience n’a pas le même répercussion par rapport à la montagne. Nos concurrents n’ont pas eu la même approche de développement touristique de la montagne et sont aujourd’hui en capacité de mieux la protéger.

Est-ce que l’on peut changer ça ?

Je n’ai pas le mode d’emploi mais je sais qu’il faut arrêter de gaspiller la ressource montagne. J’adore vendre des skis mais je suis conscient que la montagne ne se résume pas au ski. La montagne, c’est d’abord l’altitude, le repos, le bon air. La nature est son vrai trésor. Est-ce que les clients de la montagne française sont réellement demandeurs de 175 kilomètres de pistes alpines au lieu de 80 ? Si on leur proposait à la place plus d’espaces préservés, ils ne seraient pas contre. Toutes les enquêtes montrent que les premières raisons de fréquentation de la montagne sont les paysages et l’environnement…

Le retour de la neige cet hiver s’est-il traduit par de meilleures ventes dans votre magasin ?

Noël a été convenable, grâce à la clientèle familiale, la deuxième semaine des vacances a été plus complexe avec une multiplication d’arrivées et de départs différés et de courts séjours. Janvier est en réelle progression car l’an dernier nous n’avions pas du tout de neige. Les chiffres de ce début de saison ne sont pas extraordinaires mais l’abondance de neige peut donner confiance aux consommateurs et les inciter à revenir, non seulement cette année, mais aussi l’an prochain. D’autant que cette année, il y a eu de la neige sur tous les massifs à toutes les altitudes, ce qui a permis d’irriguer de nouveau la clientèle sur l’ensemble de la montagne. D’un autre côté, ce bon début de saison ne doit pas nous faire oublier le reste. Ce n’est parce qu’une saison se passe « normalement » que nous sommes tirés d’affaire. La montagne sera de nouveau sur la sellette l’année prochaine…

Propos recueillis par Olivier Costil

 

Quarante marques à tester sur pistes au Ski test tour

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Évènement professionnel initié par l’Union sport & Cycle et organisé par Sportair, le Ski test tour donne l’opportunité aux magasins de tester toute la journée les nouveautés skis, chaussures et accessoires de l’hiver 2018-2019, et d‘évaluer leurs innovations. Quarante marques participent cette année, dont 13 nouvelles (voir liste en encadré ci-dessous).

Le Ski test tour rassemble chaque année plus de 800 magasins pour environ 12 000 tests sur deux étapes : Méribel (21 au 24 janvier 2018) et Serre-Chevalier (5 et 6 février 2018). La journée du mercredi 24 janvier sera ouverte aux marques non membres de l’Union sport & cycle.

Du slalom à la rando

Nouveauté de l’édition 2018, à la demande des marques exposantes, un accès au stade de slalom est prévu du lundi au mercredi de 9 heures à 13 heures sur l’étape de Méribel, afin de réaliser des tests de ski dans les meilleures conditions. Une piste de montée pour le ski de randonnée est également disponible sur les deux sites : Méribel et Serre Chevalier.

Mémoriser les résultats en temps réel

L’application Sportair B2B Events permet aux visiteurs d’enregistrer en temps réel les notes sur les skis et chaussures testées et aux marques de disposer d’un retour sur leur matériel. Visiteurs et exposants peuvent également l’utiliser pour échanger leurs ressentis, informations et tous documents utiles.

Un show-room au chaud

Dans la continuité du village extérieur, une tente chauffée est mise en place pour permettre aux marques de skis et de chaussures d’accueillir les détaillants au chaud ! Ce show-room est un véritable lieu d’échanges où marques et détaillants travaillent ensemble, après les tests, autour d’un café ou d’une bonne bière servie par la brasserie alpine de Moutiers.

Infos pratiques

  • Méribel : Dimanche 21 – Lundi 22 – Mardi 23 – Mercredi 24 janvier de 8h30 à 18h
  • Serre-Chevalier : Lundi 5 et Mardi 6 février de 8h30 à 18h
  • Evènement réservé aux détaillants de sports, gratuit sur réservation pour 2 personnes par magasin

 

Les marques participantes

(en gras, les nouveaux exposants 2018)

33 marques adhérentes à l’Union sport & cycle : Åsnes, Black Crows, Blizzard, Dahu, Dalbello, DPS, Dynafit, Dynastar, Elan, Faction, Fischer, Fulltilt Boots, Goodschi, Head, Icelantic, K2, Kastle, Lange, Line, Majesty, Marker, Moonlight, Movement, Nordica, Rossignol, Roxa, Roxy, SGN Skis, Stereo Skis, Tecnica, Uvex, Völkl, Zag.

7 non adhérentes, le mercredi 24 janvier seulement : ATK, Extrem, G3, Hagan, Libtech, Stöckli, Plum.

 

 

 

Xavier Roseren, député de Haute-Savoie : « La montagne doit jouer collectif »

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Commerçant, exploitant un magasin d’articles de sport  aux Houches, près de Chamonix, ancien administrateur de l’Association des maires des stations de montagne, Xavier Roseren a abandonné son mandat de maire pour devenir député LREM de Haute-Savoie. Il explique à Filièresport les raisons et objectifs de cet engagement politique. Entretien paru dans Filièresport n°52

Filièresport : Comment êtes-vous entré en politique ?

Xavier Roseren : C’est le tourisme qui m’a mené à la politique. Les commerçants sont souvent critiques vis-à-vis de leur office de tourisme, j’ai préféré en juger par moi-même… C’est ainsi que j’ai été élu adjoint au Tourisme au sein du conseil municipal des Houches, puis vice-président en charge du Tourisme de la Communauté de communes de la Vallée de Chamonix en 2010. Pour les municipales de 2014, j’ai constitué une liste largement renouvelée et suis devenu maire. Être élu municipal m’a ouvert l’esprit sur la vie du village et des communes alentour et m’a permis de repérer les bonnes pratiques pour les appliquer chez moi.

Un exemple ?

Les Houches ont obtenu le label Famille Plus, qui reconnait la qualité de l’accueil des familles. Quand j’ai réalisé qu’il était appliqué par les hébergeurs et remontées mécaniques mais pas par les magasins de ski, j’ai œuvré pour y remédier (NDLR : aujourd’hui aux Houches, le magasin Cyprien Sport de Xavier Roseren, mais aussi Intersport et Battendier Sport sont partenaires du label). Participer à la vie publique, pour un commerçant, c’est éviter que son magasin vieillisse en même temps que son propriétaire !

« Je veux porter la voix de la montagne à Paris. »

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La famille Otto prend le contrôle de Sympatex

Les Français jouent collectif à l’Ispo Munich

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Vitrine incontournable du marché des articles et équipements de sport, le salon Ispo regroupera de ce dimanche 28 au mercredi 31 janvier 2018, plus de 2 700 exposants sur 16 halls. Ils présenteront les gammes automne-hiver 2018-19 à quelque 85 000 visiteurs professionnels. Mode d’emploi du salon et tour d’horizon de la présence française, côtés visiteurs et exposants.

Afin d’aider les visiteurs à mieux se repérer dans le foisonnement des produits et s’adapter aux évolutions de l’offre, l’Ispo a rationnalisé ses halls. Toujours très fourni, le segment des sports d’hiver se développe désormais en enfilade sur la même aile, déroulant du hall B1 au hall B6 l’ensemble de l’offre, des vêtements de ski « fashion » aux matériels, en passant par la totalité des accessoires. Le Hall A3 est dédié à la sécurité des pratiquants de ski sur et hors piste. Les autres sports outdoor (escalade, trail-running…) seront quant à eux déployés dans l’aile A, avec un centre de gravité autour du hall A4, où se trouve notamment le Camp de Base français (lire ci-dessous). Le hall A5 fait le lien entre les équipements et sport d’extérieur urbains et le fitness-santé, segment toujours en plein boom qui se prolonge dans le hall A6.

Au carrefour des tendances et de la R&D

Véritable carrefour des tendances, l’Ispo célèbre aussi l’innovation avec les Ispo Awards, qui récompensent les produits les plus remarquables, et avec l’espace Ispo Brandnews, où se retrouvent les start-ups. Plus de 500 produits ont été présentés pour les awards cette année. Les lauréats des produits de l’année indiquent bien les directions empruntées par les fabricants en matière de R&D : production à la demande en magasin avec FitStation, customisation et bootfitting avec la chaussure La Forge de Tecnica, impression 3D avec la technologie Fus3D pour le noyau des skis, mobilité urbaine BH51M avec le casque-téléphone cycliste mais aussi performance avec le revêtement agrippant du ballon de handball Maxi Grip… L’écoresponsabilité est aussi un axe de développement transversal. Une invitation à la découverte qui compense en partie l’absence de certaines grandes entreprises comme le groupe Amer Sports, qui ne sera pas exposant cette année.

Les visiteurs français bien accompagnés

Depuis quelques années, l’Ispo a mis en place une offre « clés en main » pour simplifier la visite des détaillants français, qui rencontre un certain succès. Un Club Ispo France, soutenu par 13 marques (Craft, Dynastar, Eider, Kerma, Lafuma, Lange, Look, Millet, Petzl, Rossignol, Sidas, Therm-ic, X-Bionic), qui invitent leurs clients détaillants, a été créé. Ces marques partenaires se retrouvent avec leurs clients pour la très conviviale soirée Bleu Blanc Rouge (sur invitation), devenue un temps fort de la participation française sur le salon. Le Club Ispo France, se matérialise par ailleurs par un espace d’accueil à l’entrée Est du salon, ouvert à tous. A noter enfin qu’un mini-site mobile a été mis en place à l’intention des visiteurs de l’Hexagone. Très pratique, il recense les interlocuteurs des marques du Club France en indiquant les jours où ils sont présent sur le salon.

Le savoir-faire français mis en valeur

Cette année, le dispositif d’accompagnement organisé par l’association OSV et le cluster Sporaltec, embarque 31 entreprises sur un total de 1 200 m2, la moitié seront regroupées aussi du village des marques. Ce dernier, doté d’un espace restauration, sera le lieu d’animations quotidienne. Une conférence de presse y sera organisée le lundi 29 janvier, au cours de laquelle Sporaltec remettra, en partenariat avec Filièresport, le prix du French Outdoor Award, qui récompense la meilleure innovation de cet hiver.

La French Tech s’expose

A noter, parmi les exposants français du Camp de Base, la présence de la « French Tech » sport fédérée par l’Institut Carnot, qui rassemblera sous un même stand dix start-up françaises du secteur sport : AIRFIT (aires de fitness extérieures connectées), FUTBAK (mesure de la performance des joueurs de futsal), HB SURFKITE (planches de kite-surf sans insert), MOOVLAB (concept de pratique fitness indoor), MY COACH SPORT (solutions de gestion d’équipes sportives et d’entraînement), PANDA ORTHOPEDICS (diagnostic automatisé pour la rééducation du genou), QAOU (hamac multifonction), SHAPE HEART (brassards de sport innovants), TEIIMO (textile connecté) et WIZWEDGE (chaussures de football à prévention posturale).

Marques françaises rassemblées sur le village français (Camp de Base, Hall A4) : 
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Dynafit réalise une avancée majeure dans le ski freeride

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Si elle a fait le choix de ne pas avoir de stand au salon Ispo, la marque de ski alpinisme Dynafit y a néanmoins fait le plein de trophées avec deux Gold Awards pour des innovations de sa gamme hiver 2018-19, l’un pour la fixation P49 Pin-Tech et l’autre pour la  chaussure de ski de randonnée Hoji Pro Tour. Cette chaussure était présentée en avant-première à Garmisch-Partenkirchen ce week-end, à l’occasion de la coupe du monde de ski alpin. Filièresport y était : compte-rendu  Par Alexis Blanc, envoyé spécial à Garmisch.

Si la Hoji Pro a obtenu le prix très convoité dans le segment Snowsports, catégorie Freeride/Touring Boots, c’est pour la facilité avec laquelle cette chaussure passe d’un modèle de randonnée efficace et léger avec débattement généreux à une chaussure de descente très performante. La fameuse question : “plutôt montée ou plutôt descente ?” – ne se pose donc plus ! En revanche, son designer, le rider canadien Eric Hjorleifson alias « Hoji » (qui a donné son surnom au modèle) s’est, lui, posé d’innombrables questions pendant quatre ans avant de sortir ce produit. «Un produit attendu depuis longtemps et d’’une simplicité remarquable au moment de passer du mode ski au mode marche et inversement. Design génial et forme parfaite ! », a loué Sebastian Steinbach, directeur général de l’enseigne munichoise Blacksheepsports, spécialiste du freeride et membre du jury des Ispo Awards. 

Aucun compromis sur les performances

Hoji a présenté son bébé à la presse professionnelle internationale, venue la veille d’Ispo Munich tester  la chaussure en conditions réelles à la station de Garmisch. Le modèle, dont les performances ne souffrent d’aucun compromis, est rigide et précis à la descente. La manipulation jusqu’alors pénible pour passer du mode marche au mode ski est remplacée par le système de verrouillage “Hoji Lock”, en instance de brevet. Il permet des transitions rapides et pratiques à l’aide d’un petit coup donné avec l’autre chaussure. Le mécanisme Ski/Marche est directement couplé au système de fermeture – constitué de trois boucles et d‘une sangle Ultra Lock Strap –, ce qui permet de régler la chaussure à l’aide d’un seul et même levier.

Des innovations en série

Quand à la fixation P49, elle revoit entièrement le concept des fixations à inserts inventé par Dynafit il y a trente ans, en positionnant les inserts non plus sur la butée mais dans la chaussure. Egalement en cours de brevet, cette innovation sera dans un premier temps réservée au segment de la chaussure de course Dynafit DNA Pintech by Pierre Gignoux. A noter enfin qu’au sein du même groupe Oberalp, la marque Salewa a également reçu un Gold Award pour son sac à dos d’alpinisme Winter Train. Tous ces produits seront disponibles à partir de la saison  d’hiver 2018-19.

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