La FFT « préempte le terrain de jeu »
Henri Leconte : « Le padel peut séduire un large public »
Henri Leconte, comment avez-vous découvert le padel ?
J’ai découvert ce sport il y a huit ans grâce à mon ami Manolo Santana lors de vacances à Marbella. Il faut savoir qu’en Espagne, ce sport est une institution et que l’on compte plus de joueurs de padel que de tennis (NDLR : environ 3,5 millions contre 2,5 millions). Le padel est super accessible, ludique et ne demande ni une condition physique hors normes ni un niveau technique incroyable. J’ai tout de suite accroché. Et je n’ai jamais cessé de pratiquer cette discipline depuis ce moment.
Certes, mais comment êtes-vous passé de la passion à la création d’une société qui cherche à développer le padel en France ?
Comme souvent dans une aventure, tout est parti d’une discussion avec des amis qui voulaient investir et qui croyaient en ce sport. Nous sommes partis du constat simple que le padel avait un fort potentiel de développement de par sa pratique simple et de par son poids économique abordable. Un terrain neuf revient en moyenne à 25 000 € quand un court de tennis en coûte au moins le double. Economiquement, un terrain est amorti en moins de deux ans. De plus, comme le tennis stagne en France depuis une vingtaine d’années, le padel est une formidable chance de dynamiser les sports de raquettes en France. Et de redonner ainsi vie aux clubs en quête d’un second souffle.
Qu’est ce qui vous fait croire que le padel va décoller en France ?
Je vous l’ai dit. La pratique est simple et abordable pour les pratiquants comme pour les clubs de tennis, ceux qui souhaitent se diversifier autant les clubs privés 100% padel. Nos premiers chiffres le prouvent. HL Padel a déjà fourni quatre grands clubs en France : Aix-en-Provence, Manosque, Sète et Ajaccio. Et HL Padel ne fait pas que construire des courts. Je m’implique directement et concrètement. Quand on signe avec un partenaire, je m’engage contractuellement à venir jouer au moins une fois par an. Nous assurons aussi le service après vente. Enfin, en 2016, nous lancerons le Henri Leconte Padel Tour. Notre action privée n’est pas isolée. La FFT a parfaitement saisi le potentiel du padel. Nous travaillons main dans la main afin de promouvoir cette discipline.
Vous offrez d’ailleurs des démonstrations de padel lors des prochains Internationaux de France …
Absolument. La FFT nous ouvre ses portes à l’occasion de Roland-Garros 2015. Nous avons installé des courts de padel (qui resteront huit mois dans l’enceinte de RG, NDLR) et nous offrons des démonstrations quotidiennes au public. Je vais moi-même y participer avec d’autres ex-champions de tennis.
Propos recueillis par J.-F. Pibre
Retrouvez dans le magazine Filière Sport n°29-30, à paraître ce jeudi 28 mai, notre enquête sur l’émergence du padel en France.
Chiffre d’affaires en hausse pour Intersport International
En 2014, l’activité du numéro un mondial de la distribution d’articles de sport a notamment bénéficié de l’effet d’entraînement de la Coupe du Monde de la FIFA : Intersport international a réalisé 1 Md€ de chiffres d’affaires dans la catégorie des articles de football. Les meilleures ventes ont été réalisées avec les maillots de l’équipe d’Allemagne, championne du monde, vendus à plus de 600 000 exemplaires. Intersport a par ailleurs vendu 550 000 ballons officiels. Outre le football, l’activité de l’enseigne a été soutenue par la bonne tenue des marchés du running et du fitness, tandis que l’outdoor restait stable à un niveau élevé. Les sports d’hiver ont souffert d’une météo défavorable.
Les grands marchés européens tirent les ventes
Présent dans 44 pays, Intersport a enregistré en 2014 comme l’année précédente ses plus belles progressions dans les marchés majeurs que sont l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, le Canada et la plupart des pays de l’Est. Les pays nordiques et la Suisse, très dépendants des sports d’hiver, sont en recul. L’Italie et l’Espagne ont renoué avec la croissance “au moins en termes comparables“. Intersport comptait 5 490 points de vente au 31 décembre 2014. La chaîne table sur une croissance comprise entre 2 et 4 % de son chiffre d’affaires en 2015.
The Athlete’s Foot renoue avec la croissance
Cette progression “est le résultat d’un positionnement clair sur le segment du lifestyle, d’un nouveau concept marketing et magasin et d’un partenariat solide avec les principaux fournisseurs, aussi bien que de la forte croissance de la demande en faveur du sport-loisirs (“athleisure”) partout dans le monde“, commente Ingmar Kraak, directeur général de The Athete’s Foot. Après une année 2013 qui avait été marquée par une réduction du réseau et une baisse du chiffre d’affaires, le nombre de points de vente est resté stable l’an dernier, à 392 boutiques. Le réseau se répartit sur 25 pays d’Amérique, d’Europe et d’Asie. “Avec des ouvertures au Danemark, en Grèce et en Turquie et la conversion de 50 magasins de la chaîne Coach aux Pays-Bas, nous sommes entrés dans une première phase d’expansion européenne“, poursuit le dirigeant. L’enseigne doit être introduite dans plusieurs pays d’Europe dans les prochains mois, dont la France à l’horizon 2016, et vient de conclure un accord de masterfranchise en Algérie.
L’e-commerce d’articles de sport rattrape son retard
Cette envolée « vient dynamiser un secteur resté longtemps frileux face à la révolution internet », nuance toutefois NPD. En 2014, l’achat en ligne d’articles de sport (textile, chaussures et équipement, hors marché de l’occasion) représente 18% du chiffre d’affaires total du marché européen des articles de sport. Une proportion qui reste relativement basse en comparaison d’autres secteurs phares de consommation : dans le jouet par exemple, internet génère à lui seul plus d’un quart du chiffre d’affaires.
Le rôle déterminant du vendeur et du magasin
Pour comprendre les causes de ce que NPD qualifie de « timidité digitale », la société a analysé quelque 350000 actes d’achats dans les 5 pays concernés. Deux caractéristiques peuvent expliquer la résistance de la vente en magasin physique. D’une part, « c’est le besoin d’un produit, et non le modèle et la marque qui est à l’origine de l’acte d’achat. Près de deux tiers (61%) des consommateurs ne finalisent leur choix qu’en boutique », établit NPD. D’autre part, « un tiers des achats d’articles de sport sont spontanés ». Le conseil des vendeurs et la mise en valeur du produit en magasin restent donc déterminants pour enclencher la vente.
Une compétitivité prix parfois contredite
L’achat sur internet est à l’inverse mû par « une espérance de gain par rapport à un prix magasin » et par « une garantie de disponibilité du produit », analyse Renaud Vaschalde, expert sport pour le groupe NPD en Europe. « Il ressort de notre étude que la course au prix peut cependant être biaisée sur certains types de produits, ajoute-t-il toutefois. Par exemple en 2014, une chaussure de randonnée était vendue en moyenne 10% plus cher sur le web qu’en magasin ». Reste que la pénétration d’internet est plus forte pour les produits coûteux et les achats réfléchis. Ainsi 55% des achats en ligne de 50€ et plus sont prémédités. A terme, le modèle cross-canal devrait s’imposer dans le secteur sport, « au bénéfice de distributeurs déjà bien implantés sur le web et en réseau de magasins », conclut Renaud Vaschalde, qui souligne qu’au Royaume-Uni, les leaders historiques le sont également devenus dans la vente en ligne.
Magazine Filière Sport N°29-30
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Un deuxième Culture Vélo à Paris
Situé non loin de la Porte de Versailles, ce magasin dispose d’une belle surface de 350 mètres carrés et de 20 mètres de vitrine. Le local, issu du regroupement de deux surfaces contiguës dans un immeuble neuf, a été négocié en loyer pur progressif sur les 3 premières années par le cabinet immobilier Procomm et livré en brut de béton, pour une ouverture en juin. Il sera exploité par un franchisé, Guillaume Benattar.
Alpamayo emmène les professionnels du sport à Friedrichshafen
Initiative bienvenue de la part d’Alpamayo : la régie publicitaire “sports de nature” de Filière Sport, organise le 15 juillet 2015 un vol aller-retour sur le salon OutDoor de Friedrichshafen (Allemagne). Objectif : permettre aux professionnels de la fabrication et de la distribution d’articles de sport de se rendre à la journée sur le salon, au départ de Chambéry.
L’offre comprend un vol aller-retour Chambéry-Friedrichshafen (moins de 50 mn) sur un avion Embraer spécialement affrété, les transferts en navette entre l’aéroport et le salon (moins de 5 mn), l’entrée VIP au salon à tarif réduit, pour un total de 749 €. Les réservations sont ouvertes jusqu’au 19 juin. Il est donc encore temps d’embarquer pour une journée productive sur le salon de l’outdoor mais attention, le nombre de places est limité à 37 ! Plus d’informations à l’adresse : https://www.weezevent.com/alpamayo-airlines.
Avec l’application “Vivons Vélo”, AG2R la mondiale encourage la pratique cycliste
AG2R la mondiale, groupe de protection sociale et patrimoniale et sponsor de l’équipe cycliste professionnelle éponyme, lance son application de coaching. Nommée “Vivons Vélo” et disponible gratuitement sur l’App store et Google Play, celle-ci a été conçue avec des coureurs professionnels, des entraîneurs et des kinésithérapeutes.
Si cette application s’adresse aux pratiquants réguliers avec des conseils sur le matériel, la gestion de l’effort, la nutrition et la récupération, “Vivons Vélo” souhaite également, grâce à des vidéos “inciter le grand public, de tous niveaux et de tous âges, à une pratique agréable du cyclisme”, précise Yvon Breton, directeur général délégué d’AG2R la mondiale.
Une application solidaire
En plus d’encourager la pratique du vélo, l’application Vivons Vélo permet à tous les utilisateurs de participer à l’opération Roulons Solidaires 2015. Chaque kilomètre parcouru viendra augmenter une cagnotte progressive basée sur quatre paliers de distance et dont la somme sera reversée à l’institut Pasteur dans le cadre du Pasteurdon qui vise à soutenir la recherche contre les maladies neuro-dégénératives.
Pierre Gogin (FPS) : “beaucoup reste à faire pour encourager la pratique sportive”
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Black Diamond rapproche ses équipes de création Equipement et Textile
Production relocalisée à Salt Lake City
En Europe, le directeur Produits Thomas Hodel travaillera également sur les deux catégories, en étroite collaboration avec l’équipe américaine. “Nous ajustons l’organisation pour créer une synergie sur l’ensemble du matériel”, explique Tim Bantle, directeur général de Black Diamond Equipement. Dans le prolongement de cette organisation, la marque américaine achèvera l’été prochain le rapatriement en cours de sa production à proximité de son siège de Salt Lake City, afin de “stimuler davantage” l’innovation produit.
Le retour de TP
Leif Holst-Liæker nouveau CEO de Bergans of Norway
Sentez vous sport met le cap sur l’Europe et les entreprises
L’événement français a en effet fait école au sein de l’Union européenne, où la Commission lance cette année la semaine #beactive, qui aura lieu du 7 au 13 septembre dans les Etats membres. Du coup, le CNOSF a décidé d’avancer au 10 septembre ses Assises du sport en entreprise pour faire le lien avec l’Europe. Puis Décathlon donnera le coup d’envoi de Sentez Vous Sport, le week-end du 12 septembre, avec ses journées Vitalsport, au cours desquelles les clients sont invités à tester des activités en présence d’animateurs de clubs sportifs. Cette année, 50 à 60 magasins participeront, contre 46 l’an dernier. Le programme de Sentez vous sport se poursuivra comme à l’accoutumée par une journée sport scolaire, des actions dans les universités et les grandes écoles, dans de nombreuses villes partenaires, au sein des clubs de fédérations affiliées au CNOSF et avec les journées du patrimoine sportif. Des actions autour des sites d’accueil de l’Euro 2016 de l’UEFA seront également organisées.
Une étude sur le sport en entreprise
Le CNOSF se mobilise cette année en faveur du sport en entreprise avec, outre les Assises, qui se tiendront au Medef et divulgueront les résultats d’une étude visant à mesurer le « retour sur investissement » d’une pratique régulière du sport en entreprise, une journée dédiée le 17 septembre et la promotion du tout récent Club Entreprises France Olympique, qui développe notamment des outils de promotion du sport en entreprise. Enfin, les partenaires du mouvement olympique seront eux-même à pied d’oeuvre. Coca Cola va proposer son dispositif Le sport ça me dit aux entreprises. Et la FDJ soutiendra à nouveau la Run & Bike solidaire, organisée le 20 septembre à Paris.
Le padel à la conquête du grand public
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Black crows lève 3 millions d’euros
Afin d’accélérer son développement, Black crows a annoncé le 8 juin 2015 une levée de fonds de trois millions d’euros auprès d’investisseurs privés. Ces financements aideront la marque à développer de nouveaux produits et à s’implanter sur le marché nord-américain.
“Ces capitaux extérieurs permettent à black crows de passer à la vitesse supérieure en termes de réseau de distribution, de capacité d’innovation produit et de stratégie digitale” explique Christophe Villemin, co-fondateur de la marque créée en 2006 à Chamonix. Celle-ci conçoit et commercialise des équipements pour le ski hors piste et de randonnée et commercialisera sa première collection textile à partir de l’automne-hiver prochain.
La Fédération française d’aviron lance un dispositif bien être et santé
Le sport santé mobilise sur tous les fronts. Après la ville de Biarritz qui expérimente depuis peu le sport sur ordonnance, la Fédération française d’aviron, consciente des enjeux sanitaires que le sport peut représenter, annonçait le 4 juin 2015 l’arrivée de son nouveau dispositif “Aviron Santé”.
Développé en collaboration avec le corps médical et les différentes structures fédérales, le programme “Aviron Santé” c’est une nouvelle façon de pratiquer l’aviron. Que ce soit en salle sur un ergomètre ou sur l’eau dans un bateau huit places, la fédération veut faire de l’aviron un sport accessible à tous qui permet de varier les lieux de pratique, l’intensité de l’effort et le type de séance.
Encadré par des professionnels, ce nouveau dispositif peut répondre aux spécificités de chacun et ainsi s’adapter à tous types de publics, qu’ils soient sédentaires, atteints de pathologies ou en situation de handicap. Cela permet à la fédération française d’aviron de proposer une offre de pratique dite “Régulière, adaptée, sécurisante et progressive” (Rasp), labellisée par les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs (CDOS) dans le cadre du projet Sport Santé.
Pourquoi Chullanka a changé de mains
Bruno Laurent, dirigeant de l’enseigne depuis sa création, a investi dans le projet de reprise avec une quinzaine de cadres de la société. Le capital de l’entreprise se répartit donc désormais à part à peu près égales entre le management, Notus Technologies et la Compagnie d’Anjou. Grâce aux moyens apportés par ses nouveaux actionnaires, Chullanka va pouvoir « accélérer son développement dans une stratégie multicanal, combinant de nouveaux points de vente et le lancement d’un site marchand », communique l’enseigne. Créée en 2007, l’enseigne, positionnée sur un concept de spécialiste multimarque de l’outdoor, compte 3 magasins à Antibes, Metz et Toulouse, et réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 15 M€.
Investisseurs complémentaires
Notus Technologies, qui est notamment actionnaire du service en ligne e-Cotiz, a été créée pour prendre des participations dans des entreprises « B to C à forte croissance et potentiel digital », explique Geoffroy Roux de Bézieux. Or, indique le vice-président du Medef, l’outdoor est un secteur « en forte croissance et non consolidé », où Chullanka bénéficie
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Le marché féminin prend ses marques dans les sports co
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Head Cycles en prélancement sur le marché français
Fabriqués sous licence en République tchèque, les vélos Head, apparus en 2011 et commercialisés jusqu’à présent dans les pays de l’Est, partent à la conquête de l’Europe occidentale. En France, ils sont distribués par Goes Europe, un fabricant de quads basé à Montreuil (93). La gamme est composée « à 80 % de VTT, que complètent des vélos urbains, enfants et de randonnée et prochainement des vélos de route », explique Thibaud Plumard, responsable relations clientèle. Les prix s’échelonnent de 400 € à 3 520 €.
Actuellement en prélancement en vue d’un véritable lancement en 2016, Head Cycle vise dans un premier temps « les spécialistes du VTT avec un bon savoir-faire de montage et de conseil sur le vélo », poursuit-il. Goes Europe a opté pour un mode de commercialisation multicanal où le consommateur final achète en ligne sur le site de la marque et retire son vélo chez le professionnel. Après Villard-de-Lans, la marque prévoit d’être présente au prochain salon Roc d’Azur.